Mon souvenir de Joseph Rouleau

Nous sommes au début des années’80. J’avais une maîtrise en Interprétation-chant de l’Université de Montréal sous le bras et quelques aventures de concours dans « les dents ».
Pendant ce temps, à peu près rien pour les jeunes chanteurs pour se faire connaître.

Sauf l’infatigable Alain Nonat — Lyrichorégra 20 (Les jeunes ambassadeurs lyriques) — qui fut un des premiers, avec Oper’Arpège – Simone Flibotte et Bruno Laplante – Ensemble « Cantabile » de Montréal/Opéra de chambre du Québec, à produire des concerts lyriques dans le but de faire entendre la jeunesse en compagnie de personnalités plus aguerries, telles que Joseph Rouleau.

Des concerts l’été produits dans l’enceinte de l’ancien pavillon de la France d’Expo 67, désormais connu comme étant le Casino de Montréal.

Ce dimanche-là, nous faisions, entre autres, des extraits de Faust, de Gounod; Mefistofeles un des rôles fétiches de Joseph. Je chantais ceux de Siebel et Marthe (dans le célèbre quatuor).

Sans arrière-pensée, je portais au cou la petite croix en or de ma grand-mère, une croix remarquable puisque les bras n’étaient pas à angle droit. Joseph qui la remarque, en aparté pendant le concert et sans doute dans son personnage tout en charme, me dit en substance ceci : « Alors, c’est (pour)quoi, cette croix? », du tac au tac je lui réponds : « C’est pour vous exorciser! »

Ça l’a bien amusé!
🙂

Allez! Vous aurez bien mérité ce repos, Joseph.

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