Nous, chanteurs de formation classique, il nous reste encore — mais pour combien de temps ?!? — quelques églises où on peut faire notre métier de chanteur.
Ayant abondamment chanté dans mariages et funérailles, ainsi que messes dans des choeurs professionnels, j’ai personnellement hésité fort longtemps à faire de l’animation liturgique, timidité aidant.
C’est en remplaçant au pied levé que j’ai fait mes classes. Heureusement dotée d’une excellente lecture à vue, je m’en suis tirée pas si mal à me « secouer les pleumats » (ailes en québécois ancien).
On ne plaît peut-être pas à tout le monde mais vient le temps des récompenses, comme celle-ci, reçue cet après-midi :
Bonjour,
comment le dire… Oui… Enfin…
Oui, enfin, une dame qui dirige le chant.
Une dame qui ne tombe pas dans le piège de l’assemblée « endormie ».
Une belle voix et un rythme adéquat.
Mme Christine Lemelin est, sans aucun doute, la meilleure « maître de chants » que vous ayez trouvée.
Nous avons enfin un « Gloire à Dieu » glorieux, un « Alleluia » joyeux et un « Hosanna » heureux, sans dénaturer un « Agneau de Dieu » pénitent.
Bravo.
J.C. Bourdon