C’est avec stupéfaction que j’apprenais, hier, le décès de mon collègue et ami, le baryton Claude Létourneau!
Claude, je l’ai connu « avant » ma naissance… car déjà célèbre à l’Île d’Orléans, plus particulièrement à Sainte-Famille, où il venait régulièrement l’été, profiter de la maison de ses parents, située pas très loin de chez nous, et chanter à l’église.
Bien qu’un Létourneau, il n’était pas parent avec moi (ma grand-mère paternelle était une Létourneau). C’est Gabrielle, sa première épouse (reconnue pour son enseignement de la musique), pourtant une Morency (ma mère est une Morency mais elles ne sont pas parentes), était la cousine de mon père – vous me suivez? Gabrielle, un été, passait ses vacances à l’île et logeait chez mes parents. Les esprits se sont rencontrés…
J’ai tellement entendu parler de Claude, par mon père, qu’une fois à Montréal il n’avait cesse de me demander si je l’avais rencontré. C’est en 1976, quand j’ai rejoint l’ensemble vocal de Radio-Canada, dirigé par Jean-François Sénart, que j’ai enfin pu faire sa connaissance.
Nous avons donc souvent chanté ensemble mais une seule fois à partager le même récital, celui du 300e anniversaire de la fondation du Couvent de Sainte-Famille par Marguerite Bourgeois. C’était en août 1985.
Il m’a encouragée au point d’être toujours, au moment de son décès, co-administrateur des Productions « La Fille de l’Île », organisme que je dirige.
Il paraît qu’il est mort subitement. Quant à moi, c’est un cadeau du ciel!
Repose en paix, Claude, et toutes mes sympathies à la famille.