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Native de Sainte-Famille, ‘Île d’Orléans, je suis une « vraie » sorcière ;-)

5 ans déjà !

Oui, cinq ans, jour pour jour : Le lancement-web (faute de mieux !) de mon album WXWZ… Code secret, un « Opéra-Chansons ».
Un jeudi, 25 août 2011, il pleuvait des cordes…

Je venais à peine d’entrer sur les réseaux sociaux. J’avais donc peu d’amis Facebook, encore moins de Fans de ma Page… Quant à Twitter… Ce qui fait que ça un peu passé dans le beurre… Néanmoins, très bien commenté par ceux et celles qui ont réussi à se le procurer.

Trame principale d’une œuvre dramatique formidable qui a été créée en mai 2014 : L’« Opéra-Chansons » WXYZ… Code secret pour lequel j’ai reçu beaucoup d’éloges.

Affiche_Opéra-Chansons'

Œuvre intemporelle s’il en est, je vous invite toujours à vous procurer l’album – à défaut de pouvoir assister cet opéra de chambre, pour le moment – par mes bons soins ou via le site Bandcamp.com.

Merci encore pour votre encouragement très apprécié, passé, présent et futur !

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D’hier à hier…

J’ai longtemps hésité…

Voici donc ce que j’avais alors à proposer.

Oui, il était une fois, une chanteuse…
Voici quelques très courts extraits de la variété de son talent.
1- Griserie : La Périchole, Jacques Offenbach. Centre Léonard de Vinci, 2004 – arrangements : Denys Lavergne;
2- Je voudrais être un chat… : Paroles et musique : Christine Lemelin. La Butte St-Jacques, avril 1997. Au piano : Bruno Fecteau;
3- Faites gaffe, les filles ! : idem;
4- Extrait, 2 Chants malais, op. 24 : Paul SeeligÈVA GAUTHIER Pionnière du chant moderne en Amérique ou… La « Javanaise ». Les Productions « La Fille de l’Île ». Festival SuperMicMac en hommage aux musiciennes canadiennes innovatrices, Maison de la culture Frontenac, 30 octobre 2000. Au piano : Réjean Coallier;
5- Dromadaire : Bestiaire ou le Cortège d’Orphée (Apollinaire), musique : Louis Durey – La Belle… et les bêtes, un zoopéra. Les Productions « La Fille de l’Île ». Septembre 1994, Salle Calixa-Lavallée. Au piano : Réjean Coallier;
6- Sirène : idem.

Photo Michel Parent

La lâcheté… encore !

Ce matin (17 novembre 2015), je publiais sur mon profil Facebook ceci :

Tendre la main est un risque bien moins grand que la lâcheté.

Je ne l’ai pas mis entre guillemets. Je n’y ai pas apposé de copyright, car je n’ai pas peur que l’on s’approprie une telle vérité.

Pour qui me suit, il semble que ce soit chez moi un thème récurrent. C’est ainsi la troisième fois que je publie à ce propos sur cette plateforme.

Oui, la lâcheté, ça commence par de petites mesquineries qui semblent parfois bien anodines.
Des mesquineries qui tuent. Petit à petit…

On a tous eu, à un moment donné de notre vie, des moments d’égarement, voire de lâcheté. Mais on ne peut obliger quelqu’un d’avoir du courage…

Dénoncer encore ? À quoi bon. Pour avoir la sainte paix !

Il y en a que le remords n’atteint pas…

 

Photo Michel Parent

En réponse à la question…

Comment définiriez-vous votre style, ce que vous faites ?

Après des années à dire :
Non, ce n’est pas De l’opéra;
Après des années à dire :
Oui, ce sont des chansons;
Après des années à dire :
Non, ce n’est pas de la pop;
Après des années à dire:
Oui, c’est UN opéra !

Je répondrais donc ceci :
Je fais du lyrique moderne
sans le cliché qui va avec…
Je fais de la chanson française moderne
tout en étant accessible.

Ainsi, en est-il ici de la rencontre entre
Rufus Wainwright et La Callas
ou encore
Francis Poulenc et La Dufresne

Donc,
L’« Opéra-Chansons » WXYZ… Code secret
n’est pas DE l’opéra mais UN opéra.

Car, tel un slogan :
La chanson, c’est ça aussi ;
C’est aussi ça, l’opéra !

 

AG Photographe PLB Design

Dépôt légal BAnQ

C’est en toute « innocence » que j’ai pensé faire un dépôt légal de l’affiche de mon opéra de chambre L’« Opéra-Chansons » WXYZ… Code secret.

En dépit qu’il manque quelques centimètres carré à ses dimensions, elle a été acceptée !!!
Ainsi, non seulement l’affiche sera préservée pour l’ÉTERNITÉ !, mais la photo de la pochette de l’album WXYZ… Code secret, un « Opéra-Chansons » itou !!!

Tant qu’à y être, le programme et les billets sont du lot…

Merci aux créateurs, Andréanne Gauthier, (AG Photographe), Pier-Luk Bouthillier, graphiste (PLB Design) et Louis Horwath (programme et billets).

Quelle-s année-s !

Aujourd’hui, la fin — temporaire ? — d’un cycle qui aura duré 4 ans, mais dont l’année, qui n’est pourtant pas terminée, a été particulièrement intense et mouvementée.

Je parle de 4 années parce que j’ai déjà raconté antérieurement (épisodes 12 et 3) les raisons qui ont retardé la création de mon « Opéra-Chansons » WXYZ… Code secret suite à la parution de mon album de chansons WXYZ… Code secret, un « Opéra-Chansons ».
Mêlant, n’est-ce pas ?

L’année n’est donc pourtant pas terminée, mais cette fin est simplement associée au fait que je suis désormais ce qu’on peut appeler une « artiste à temps partiel ». Donc, pour des raisons (bassement) alimentaires, faut ce qu’il faut.

J’invoque très peu cet état de choses parce que je considère, c’est mon humble avis, que ce que je fais en dehors de mon état d’artiste, bien qu’utile et intéressant, n’est d’aucun intérêt public.
j’aimerais pouvoir enseigner davantage, mais certains de ces événements déjà racontés me privent d’un studio-maison pour le moment. Pourtant, la demande se fait sentir…

Or, rien n’est terminé : tout ne fait que commencer…
Maintenant que j’ai un spectacle en banque, il me reste à le promouvoir, le vendre.

Créer, c’est exigeant, mais gratifiant, exaltant et enthousiasmant.
Vendre, c’est faire des compromis… ou pire…

Mon meilleur outil de vente : le spectacle en direct !
Encore faut-il pouvoir l’avoir vu…

J’aurai besoin de toutes vos bonnes énergies pour y arriver. J’oserais presque dire « Prions ! »…

Salut !

WXYZ… Code secret, un « Opéra-Chansons » — Analyse

En parallèle avec ce que le public en a dit,
Mais encore,
Oui,
Il y a des gens qui se sont donnés la peine d’analyser en profondeur et de façon exhaustive cet album.
Une partie de ces commentaires avait fait l’objet d’un billet, au moment du témoignage en question.

Voici donc…

Analyse :

« Vraiment, vous êtes la Wagner des chansonniers ! Je m’attendais à une certaine qualité de production mais à ce point-là, pas du tout ! Disque extraordinaire – je ne vous flatte pas, j’ai écouté 2 fois… devais absolument l’appeler pour lui dire. […] Prenez votre billet immédiatement pour Paris, vous allez devenir une grande vedette à Paris ! Je vous considère comme la Wagner des chansonniers en ce sens que vous ouvrez une porte aux gens qui ont du talent et non aux gens qui n’accordent de l’importance qu’aux paroles ou à la musique mais jamais aux deux ensemble […] fusion […]

L’ensemble du disque est à mon avis un chef-d’œuvre […] J’aime que le résultat dépasse mes espérances.

Réal (Léveillé) a fait un travail extraordinaire, semble très engagé.

Production très au-dessus de la moyenne. Pour interpréter ces chansons-là, vous êtes seule à pourvoir le faire, à moins que ce soit une chanteuse ou chanteur qui a une oreille exceptionnelle. […]

Chacune des chansons peut être (com)prise par tous les assistants et l’assimiler chacun à sa façon.

Faites gaffe : Piaf – l’Homme à la moto ?!? (peut-être inconsciemment/cl)
Sens de la description, surtout ici. Très attirant. Particulièrement précis et extrêmement pertinent, particulièrement Faites Gaffe !

Hymn’Mortels : fait penser à Downtown (Petula Clark), cause du rythme

Le 7e Ciel : demeure une énigme, difficile à comprendre… Le salaud : tant souffrir de cette séparation, un amoureux, un père…
Accord de la fin très révélateur – suis particulièrement pour cet accord, résumant un peu tout le climax de cette chanson

Je voudrais être un chat… : Chute du texte = belle trouvaille. Mib = la tonalité majeure de Mozart. Eb = signe de chaleur humaine et signe d’autorité.

Elle s’appelle « Personne »… : Mythologie grecque !!! (Toison d’or ?) = il s’appelle « personne ». Presque l’idéal comme chanson d’entrée de spectacle.
A valu la peine que j’écoute tant le disque, c’est à partir de cette chanson que j’ai eu le goût de continuer et de prendre des notes
Bravo pour le jeu de piano avec le chant. Tour de force de faire les 2 en même temps pour un enregistrement et que ça passe aussi bien.

Les Vautours : Image (chanson perpétuelle) Impression d’être pris dans le désert (contexte) où tout me dévore sans que je puisse faire quelqu’intervention que ce soit.

Fantasme ou Dépendance ? : Franck et Debussy ( !) Attachement au passé ou préfiguration d’un avenir que je ne connais pas mais peux avoir

Une seule chose – suis d’accord commercialement parlant : j’aime moins la dernière (Le Cadeau) Elle ouvre la porte à jouer sur tous les postes de radio. Pour faire passer un produit, autant mettre une chanson comme ça.

Des qualités naturelles et beaucoup de professionnalisme

Été profondément touché, senti concerné et m’a le plus engagé. »

Yvon Godbout, pianiste-organiste-arrangeur, 5/6 novembre 2011

Photo Michel Parent

Payer les critiques ou Malade du marketing ?

J’entendais en début de semaine à la radio que des groupes de musique émergente, voire marginale, auraient pris le parti de payer des critiques-chroniqueurs pour leur permettre d’avoir une couverture médiatique.
Il y a bien sûr la notion d’éthique qui entre en jeu.
Par contre, quand on connaît l’abondance d’artistes à couvrir, se payer un-e relationniste ne semble pas forcément le choix à faire, selon ce qu’on peut en comprendre, le chroniqueur préférant peut-être se limiter à couvrir le « mainstream » plutôt que la nouveauté, quelle qu’elle soit.

Coïncidence peut-être, mais cette façon de faire m’a été suggérée, ou plutôt dans le sens contraire : les faire payer pour se présenter en salle. Ils sont un public, après tout !
Et dans ce sens, l’apparente insulte les ferait peut-être réagir au point de nous mettre dans leur mémoire et ainsi susciter plus de curiosité de leur part, considérant le billet que j’ai déjà écrit à ce sujet…

Parce que le marketing, c’est quoi, au fond ? Attirer l’attention et l’intérêt.
Un sujet que semble hautement déplorer maestro Paavo Järvi, selon l’article paru dans Le Devoir du 31 juillet 2014.

« Je n’entends plus parler que de box-offfice […] Nous jouons du répertoire méconnu et tout le monde apprécie parce que c’est bien fait et que les concerts n’ont pas été programmés en fonction de recherches de marketing. »

Il voit dans l’originalité une clé pour réveiller le ronron des concerts. Que seule les programmations osées et puissantes gagnent en audience, demandant la confiance du public, qui répond. Parce que ce n’est pas ce qu’on fait qui est important mais comment on le fait.

Oui, la musique classique en souffre parce que ça tend à niveler par le bas plutôt que susciter la curiosité et l’intelligence du public, ce en quoi semble réussir ce maestro. Et je l’envie !

Il en va de même pour les oeuvres nouvelles comme l’« Opéra-Chansons » que j’ai créé récemment où il y a audace et chemins peu fréquentés — en somme, l’éclatement ou la fusion des genres –, et qui en souffre tout autant, se situant dans la marge alors que tellement plus accessible que ce qu’on peut retrouver dans le créneau « Théâtre musical » de cette musique classique — parce qu’on ne sait pas où me caser (est-ce si souhaitable ?) –, expression devenue fourre-tout puisque récupérée par une certaine comédie musicale qui se veut plus élevée que celle habituellement ainsi dénommée; ça fait tellement plus « chic » !

Or, dans le cas qui me préoccupe, personne n’a été déçu, tous ont été touchés, émus. Il ne manque que les moyens de faire déplacer les gens pour assister à une telle représentation, une performance, du reste.

http://www.ledevoir.com/culture/musique/414784/la-musique-classique-est-malade-du-marketing-deplore-paavo-jarvi

 

Photo: Michel Parent

Les Vautours…

Lu dans La Presse d’aujourd’hui (2 août 2014), section des Arts, l’entrevue que Franco Nuovo a faite avec René Simard.
En conclusion, il dit ceci :
« Je dirais à tous les parents qui veulent voir leurs enfants faire ce métier : restez avec eux, ne les quittez pas. C’est un beau métier, mais il peut faire des ravages. »
Et comment, donc !
Mais il y a de ces parents qui, hélas, vivent par procuration. J’ai écrit 2 chansons à ce propos :
Les Vautours et Le Trophée
La première, que l’on retrouve sur mon album mais absente de mon « Opéra-Chansons », la deuxième, seuls ceux-celles qui y auront assisté auront la chance d’en être témoins.