Le Glas de l’église de Sainte-Famille, I.O.

En ces temps de doute religieux;
En ces temps de quête spirituelle;
En ces temps de défection des églises;
En ces temps d’abandon de rituels;
Entre vous et moi,
Aucun crématorium ne peut rivaliser avec une église
Quand vient le temps du recueillement,
Quand vient le temps de dire adieu à ceux qu’on aime.

Et il y a de ces lieux saints qui, mieux que d’autres,
Ont l’instrument de Dieu par excellence,
Une cloche, une vraie,
Câbles toujours tirés à mains d’homme.

Une cloche d’église ne sonne jamais pour rien…

Permettez que je vous fasse entendre le plus beau des tintements,
Le glas.
Pas n’importe lequel:
Un glas patrimonial,
Celui où j’ai été baptisée,
Celui de l’église de Sainte-Famille,
En l’Île d’Orléans.

Émouvant parce que doublement personnel:
Ce glas était pour mon père.
Désolée pour les bruits « parasites »,
Ils sont la vie,
La vie qui côtoie celle qui s’est éteinte.

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