Dans la préface de Philippe Sers introduisant le livre de Kandinsky, Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, nous lisons ceci :
« Il y a dans l’œuvre d’art la révélation d’une réalité supérieure inaccessible au discours de la raison et elle devient par une coïncidence inouïe dans le même mouvement le support d’une méditation métaphysique. Elle est à la fois le support de la méditation et l’image de l’itinéraire.
[…] La valeur n’est pas esthétique. Une œuvre est bonne lorsqu’elle est apte à provoquer des vibrations de l’âme, puisque l’art est le langage de l’âme et que c’est le seul.
[…] c’est l’âme des moyens de l’art qui lui (Kandinsky) répond dans cette correspondance entre musique et peinture, confirmant la vocation de l’art et son pouvoir […]
(Repris de Regards) « Chaque œuvre naît, du point de vue technique, exactement comme naquit le cosmos… Par des catastrophes qui, à partir des grondements chaotiques des instruments, finissent par faire une symphonie que l’on nomme musique des sphères. La création d’une œuvre, c’est la création du monde. »
Cela m’émeut parce que c’est dans un immense chaos que j’ai créé L’« Opéra-Chansons » WXYZ… Code secret. J’ai réellement vécu une renaissance, une résurrection. Le rapport avec le spirituel est indéfinissable mais il a été nettement ressenti par le public.
Se faire dire être resté absorbé pendant quelques jours par cette présentation ou encore que je dégageais une aura perceptible demeure un immense cadeau autant qu’un privilège. Je n’aurai pas tant oeuvré en vain.
Une question demeure : pourrai-je jamais le représenter ?